le biogaz
est le gaz produit par la fermentation de matières organiques animales ou végétales en l’absence d’oxygène. Cette fermentation appelée aussi méthanisation se produit naturellement (dans les marais) ou spontanément dans les décharges contenant des déchets organiques, mais on peut aussi la provoquer artificiellement dans des digesteurs (pour traiter des boues d’épuration, des déchets organiques industriels ou agricoles, etc.).
Mélange de méthane et de gaz carbonique additionné de quelques autres composants, le biogaz est un gaz combustible. Il sert à la production de chaleur, d’électricité ou de biocarburant.
Le biogaz peut être directement capté dans les centres d’enfouissement des déchets ou produit dans des unités de méthanisation.
Le biogaz peut être épuré pour en extraire le dioxyde de carbone et le sulfure d’hydrogène: on obtient ainsi du biométhane que l’on peut injecter dans le réseau de distribution ou de transport du gaz naturel. Le procédé de raffinage en biométhane est toutefois sophistiqué et reste assez coûteux mais présente une grande marge de progrès. C’est une des sources renouvelables d’énergie intéressant la transition énergétique, et en France la feuille de route de la Conférence environnementale de septembre 2012 prévoit la préparation d’un plan national biogaz, prolongeant le « projet agro-écologique »3 lancé en décembre 2012, incluant un plan énergie Méthanisation Autonomie Azote (EMAA, lancé le 29 mars 2013).
On distingue trois plages de production de biogaz en fonction de la température.
- 15-25 °C : psychrophile
- 25-45 °C : mésophile
- 45-65 °C : thermophile
Ce sont les digesteurs mésophiles qui sont les plus utilisés (à 38 °C) dans les zones tempérées.